Salle de cours :
Arians Harris soupire et efface le tableau puis il prend sa veste et la met. Il range ses cahiers quand il trouve un papier avec tous les noms « Harris » inscrit dessus avec des croix rouges à côté. Puis derrière, on voit la main de l'Alpha.
Arians : Pitié, ne me tuez pas !
Alpha : Tu sais qui a écrit cette liste ?
Arians : Laura ! Laura Hale !
Alpha : Est-ce que tu sais pourquoi elle te cherchait ? Moi, je sais ! Retourne-toi, Arians ! Retourne-toi et je te montrerais ! Retourne-toi !
Arians : Non, pitié ! S'il vous plaît !
Alpha : Regarde-moi ! Regarde ce que tu as fait !
Il lui lance une chaise.
Arians : Ah, non !
Il commence à s'approcher quand Derek arrive.
Derek : Baissez-vous !
Il relance une chaise. Derek et Arians lèvent tous les deux leurs têtes et remarque qui s'est échappé par la porte quand les lumières des voitures de polices s'éclairent dans la salle.
Policier : Police ! Vous êtes cernés ! Personne ne sort du bâtiment !
Dehors :
Les voitures de polices roulent et Derek court de toutes ses forces.
Shérif Stilinski : Je répète : le suspect est à pied ! On le poursuit direction Nord-Ouest.
Une voiture apparaît devant Derek et il tombe. Il se relève et part sur la droite tout en courant. Chris est au volant de la voiture qui a fait tomber Derek.
Chris (au téléphone) : Il est à pied. Il court vers la fonderie.
Kate (au téléphone) : Attends ! T'as bien dit à pied ?
Chris (au téléphone) : Oui, il est à la fonderie.
Kate (au téléphone) : Il court ?
Chris (au téléphone) : Oui, il court.
Kate : Mais si il est en train de courir... Alors qui est dans sa voiture ?
Kate poursuit la voiture de Derek, Scott et Stiles sont dedans. Scott est au volant.
Voiture de Derek :
Scott : Faut que j'aille plus vite ?
Stiles : Beaucoup plus vite !
Scott appuie sur la pédale d'accélération.
Générique.
Dehors :
Policier : Lâchez les chiens !
Ils lâchent les chiens et ils poursuivent Derek. Derek se transforme et les chiens reviennent vers les policiers.
Shérif Stilinski : Qu'est-ce qu'il se passe ?
Kate est toujours à la poursuite de la voiture sans savoir qui est dedans. Scott continue de conduire quand a Stiles, il regarde derrière.
Voiture de Derek :
Stiles : J'crois que t'as pas saisi le concept de la « poursuite en voiture ».
Scott : J'y peux rien, si je vais plus vite, je vais nous tuer.
Stiles : Si tu vas pas plus vite, c'est eux qui vont nous tuer !
Scott accélère et Stiles ne voit plus la voiture.
Stiles : Ils ont disparu !
Stiles allume le talki walki.
Shérif Stilinski : A toutes les unités : le suspect est à pied. Il se dirige vers la fonderie.
Derek regarde derrière quand il se fait attaquer de loin par Chris qui lui tire des flèches. Scott arrive avec sa voiture et Stiles lui ouvre la porte.
Stiles : Monte !
Chris tire avec son fusil mais Derek arrive à monter dans la voiture.
Voiture de Derek :
Scott : Tu comprends pas ce que ça veut dire « rester discret » ?
Derek : Merde ! J'l'avais !
Stiles : Qui, l'Alpha ?
Derek : Oui, il était devant moi et ces... connards de flics se sont pointés !
Stiles : On va se calmer, tu sais, ils font juste leur boulot.
Derek lui lance un regard noir.
Stiles : Euh...
Derek : Ouais, d'ailleurs, je voudrais remercier la personne qui a fait de moi le fugitif le plus recherché de l'État.
Scott : On pourrait pas essayer d'oublier ça ? Ca va, j'ai compris ! J'ai fait une erreur.
Stiles : Bon, d'accord ! Comment tu l'as trouvé ?
Scott : Tu peux nous faire confiance au moins une demi-seconde.
Stiles : A tout les deux, hum... Où juste à lui. J'vous laisse. Je reviendrais plus tard.
Derek : La dernière fois que j'ai parler à ma sœur. Elle avait découvert la vérité. Elle avait trouvé deux choses. La première c'était une personne nommé Harris.
Stiles : Harris, tu veux dire notre prof de chimie ?
Scott : Pourquoi lui ?
Derek : J'en sais rien encore.
Scott : C'est quoi la deuxième ?
Derek sort un papier.
Derek : C'est une sorte de symbole.
Stiles : Hum...
Scott : Oh !
Derek : Quoi ? Tu sais ce que c'est ?
Scott : J'ai déjà vu, ce dessin. C'était sur un pendentif. Celui d’Allison.
Lycée :
Scott : Ça va être impossible ! Faut pas rêver !
Stiles : Tu lui demandes si tu peux lui emprunter.
Scott : Et comment je fais ?
Stiles : C'est facile ! Tu lui dit : « Salut, Allison, tu me prêtes ton pendentif ? . C'est pour voir ce qu'il y a dessus où à l'intérieur. Ca m'aidera peut-être à retrouver un loup-garou Alpha que je dois tuer pour qu'on se remette ensemble ».
Scott : Tu m'aides pas vraiment.
Stiles : Essaie au moins de lui parler.
Scott : Elle voudra pas me parler. Ca doit être le genre de truc qu'elle doit garder même quand elle prend une douche.
Stiles : La jouer finement. Tu commences par la rassurer, d'accord ? Rappelle-lui les bons moments que vous avez passé. Ensuite, tu lui demandes le pendentif. Mais t'es en train de penser à elle sous la douche ?
Scott : Ouais.
Stiles : D'accord. Reste concentré. Tu récupères le pendentif. Tu tues l'Alpha. T'es guéri. Tu retrouves Allison. Et dans cette ordre, compris ?
Scott : Ouais. Récupérer le collier.
Cabinet médecin :
Médecin : Qu'est-ce qui vous a griffer la nuque ?
Jackson : Euh... C'était... un animal. Vous pourriez faire vite, j'suis en train de louper un cours.
Médecin : Vous avez du mal à vous endormir ?
Jackson : Oui, un peu et après ? J'fais des drôles de rêves.
Médecin : Vous faites des rêves ? Où des cauchemars ?
Jackson : Des cauchemars. Je vois... un feu, un incendie, dans cette maison, j’entends des cris et ensuite... Attendez, c'est quoi le rapport avec ces griffures ?
Médecin : Il y en a aucun. Je l'espère...
Jackson : C'est quoi ?
Médecin : Je voudrais regarder ça d'un peu plus près.
Jackson : C'est vraiment indispensable ? Parce que j'ai pas beaucoup de temps.
Médecin : Ne bougez pas !
Jackson : Vous aviez dit que vous vouliez « juste jeter un œil ».
Médecin : Oui. Mais si je veux vous examiner. Il faut que je fasse une petite incision.
Jackson : Qu'est-ce que c'est que ça ?
Médecin : S'il vous plaît, restez tranquille.
Jackson : Ah !
Médecin : Ça ne vous fait pas mal ?
Jackson : Non, c'est juste que... C'est un peu froid.
Médecin : Bien. Maintenant, ça va peut-être vous pincer un petit peu. S'il vous plaît, ne bougez pas restez tranquille...
Jackson : Ça me fait mal ! Ça suffit, arrêtez !
Médécin : Il y a quelque chose ! Sous la peau, juste ici ! Encore un petit effort et c'est fini.
Jackson : Ah, arrêtez ! J'ai mal ! Non, non, ah !
Le médecin lui retire un tue-loup dans sa peau pendant que les feuilles et le sang tombent...
Médecin : C'est bientôt terminé ! Ne bougez pas, restez tranquille !
Jackson se tourne et aperçoit Derek.
Derek : Reste tranquille.
Jackson hurle et se réveille.
Médecin : Très bien, vous pouvez vous rhabiller. Ces griffures ne sont pas graves, ne vous inquiétez pas.
Jackson : Vous pensez que je peux jouer, ce soir ?
Médecin : Bien sûr, pas de problème. Mais je préfère vous prescrire un antibiotique. Dernièrement, vous avez mangé des herbes un peu étranges.
Jackson : Comme quoi ?
Médecin : Il y avait des traces d’aconites, une plante toxique.
Jackson : Mais c'est quoi exactement, l'aconite ?
Médecin : C'est une fleur violet, qu'on appelle aussi « Capuche de moine »
Jackson : Où, où aconite, tue-loup.
Médecin : En effet. Donc, vous connaissez bien cette fleur ?
Jackson : Non, non. Je la connais pas. Je... Je sais même pas où j'ai appris ça.
Hopîtal :
Mélissa : Bonjour.
Jackson : Bonjour. Euh... ça vous dérange si je regarde un truc sur votre ordi, vite fait ?
Mélissa : Ah, je parie qu'un jeune homme aussi charmant... Entends rarement le mot : « non ».
Jackson : Hum... Ouais, c'est vrai.
Mélissa : T'es pas un ami de Scott ?
Jackson : Si. On est même des bons copains, tous les deux.
Mélissa : Ah Oui ?
Jackson : Hum, hum...
Mélissa : Alors, tu fais vite, d'accord ?
Jackson : Ok.
Jackson tape « wolfbane » sur Internet. Il est impressionné par les résultats de sa recherche. Mélissa le voit partir et voit qu'il a fermé sa page de recherche.
Couloir du lycée :
Jackson marche dans les couloirs du lycée. Il arrive vers Scott et il ferme brutalement son casier. Scott sursaute.
Jackson : Je sais ce que t'es, McCall.
Scott : Mais... Quoi ?
Jackson : Je sais ce que t'es.
Scott : Désolé, mais je vois vraiment pas de quoi tu parles.
Jackson : Mais si. Tu vois très bien. Alors maintenant, écoute-moi ! Je sais pas comment t'es devenu ce que t'es. Je veux l'avoir et tu vas m'aider.
Scott : T'aider à avoir quoi ?
Jackson : Peu importe ce qu'il faut. Une morsure. Une griffure. Même si il faut sniffer de la poudre magique au clair de lune, j'm'en balance. Tu vas me donner ce que je veux où...
Il lui tourne la tête du côté d'Allison.
Jackson : Elle aussi, elle sera tout.
Stiles : Mais comment Jackson a pu le savoir ?
Scott : J'en ai aucune idée.
Stiles : Attends une seconde. Il l'a dit tout haut ? Le mot ?
Scott : Quel mot ?
Stiles : Loup-garou. Il a dit « je sais que t'es un loup-garou » ?
Scott : Non, c'était sous-entendu mais c'était clair.
Stiles : C'est peut-être pas aussi mauvais que ça en a l'air. Je veux dire, il a aucune preuve de ça.
Scott : Non.
Stiles : Si jamais il en parle à quelqu'un. Qui voudrait le croire ? Personne.
Scott : Même pas le père d'Allison ?
Stiles : T'as raison, ça craint !
Scott : Il faut absolument que je trouve le moyen de guérir.
Stiles : Est-ce qu'il sait pour le père d'Allison ?
Scott : J'en sais rien.
Stiles : D'accord, où est Derek ?
Scott : Il se cache comme on lui a dit, pourquoi ?
Stiles : J'ai une autre idée. Mais c'est un stratagème qui va demander un peu de temps.
Scott : On a le match de ce soir. Ce sont les quarts de final et c'est ta première sélection.
Stiles : Ouais, je sais. T'as trouvé un plan pour Allison ?
Scott : Euh... On est ensemble au prochain cours.
Stiles : Récupère le pendentif.
Scott : Ouais, le pendentif.
Salle de cours :
Élève : Salut.
Scott entre et aperçoit Allison. Il essaie de s’asseoir à côté d'elle mais Lydia pose ses livres.
Lydia : Essaie une autre table, mon trésor.
Prof : Bien installez-vous et sortez vos livres !
Scott : Allison !
Allison : Salut ! Le cours commence...
Scott : Je sais. Je la ferme. Je voulais juste... J'ai des photos sur mon portable que je voudrais t'envoyer. J'crois que ça te plaira.
Allison : Hum... D'accord.
Scott lui envoie ses photos. Allison voit deux photos d'eux ensemble.
Prof : Très bien. Je voudrais revenir sur la discussion que nous avons eue hier mais cette fois en nous attachant plus particulièrement aux personnages de Iago et à la manière dont il se sert de la jalousie d'Othelio.
Allison prend ses affaires et sort de la classe. Scott fait pareil.
Prof : On dirait que certains s’identifie à nos personnages.
Couloir :
Scott : Allison !?
Allison : Pourquoi tu m'as envoyé ces photos ? Tu veux que je me sente encore plus mal parce que j'ai rompue avec toi ?
Scott : Non ! Je croyais que ces photos te plairaient. Qu'elles te rappelleraient ce qu'on a partagé.
Allison : Tu cherchais à me blesser ? A te venger de moi ?
Scott : Non !
Allison : Ne me parle plus, s'il te plaît ! Je crois que... J'ai besoin de plus temps pour qu'on devienne des amis. Tu comprends ? S'il te plaît.
Elle part et Scott aussi.
Cantine :
Elève : Je sors avec une copine ce soir...
Stiles arrive avec son plateau et s'assoit à côté de Scott.
Stiles : T'as réussi ? Elle te l'a donné ?
Scott : Pas exactement.
Stiles : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Scott : Elle m'a demandé de ne plus lui parler. Plus jamais.
Stiles (en parlant la bouche pleine) : Alors elle te donnera pas...
Scott : Non, elle me donnera pas le pendentif !
Stiles : Ok. Bon. Et sinon, t'as rien appris d'autres ?
Scott : Juste une chose. Je sais maintenant que je comprends rien aux filles et qu'elles sont totalement cinglées.
Stiles : D'accord. J'suis venu avec un plan « B ». Au cas où un autre comme ça arriverait.
Scott : C'est quoi ton plan « B » ?
Stiles : Faut voler ce machin débile.
Scott : On pourrait pas essayer d'approcher Harris ?
Stiles : Mon père l'a placé sous protection 24 heures sur 24. Le pendentif c'est tout ce qu'on a. Alors tu vas le voler ! Merci.
Jackson fixe Scott.
Scott : Jackson nous regarde. Fais comme si de rien n'était.
Stiles : Ok.
Jackson croque sa pomme ce qui gène Scott.
Jackson : Scott ? Tu m'entends ? Ouais, ouais, tu m'entends ! Pas vrai ?
Stiles : Qu'est-ce qui va pas ?
Scott : Merde ! Jackson me parle et il sait que je l'entends. Stiles, regarde-moi ! Allez ! Parle-moi normalement, comme si il se passait rien.
Jackson : Tu essaies de me faire croire que tu m'entends pas ?
Scott : Mais dis quelque chose, bordel !
Stiles : J'y arrive pas ! Mon esprit est complètement vide.
Scott : Ton esprit vide ? Mais tu peux pas trouver quelque chose à dire ?
Stiles : J'peux pas réfléchir sous la pression. Et pour info, il est même plus avec les filles. Il s'est barré.
Scott : Mais où il est passé ?
Jackson : Tu me cherches, McCall ? J'suis pas loin. Hahahaha. Alors, qu'est-ce que tu peux faire ? Tu vois mieux ? Tu es plus fort ? Plus puissant ? Bien sûr. Je savais que tu pouvais pas devenir du jour au lendemain aussi bon à la cross. Ça veut dire que t'es un tricheur, pas vrai ? Peut-être que tu sais même pas jouer à la crosse...
Scott : Si !
Jackson : J'parie que mon nouveau co-capitaine va marquer plein de buts, ce soir. Et pendant que tu continueras à jouer la comédie à tout le monde. Je pourrirais ta vie, si tu me donnes pas ce que je veux ! Et tu sais par quoi je vais commencer ? Elle ! Je vais détruire les derniers chances que t'avais avec elle. Et quand j'aurais terminer. J'm'occuperais d'elle. Je poserais mes mains sur son jolie petit corps.
Stiles : Scott, tu peux pas le laisser faire ça ! Tu peux pas le laisser avoir son pouvoir sur toi ! D'accord ?
Jackson : Je vais faire tout ce que tu n'as pas eu la chance de faire avec elle. Et elle en redemandera. J'parie qu'elle aime crier. Peut-être même qu'elle adore ça. Tu te sentiras comment Scott ? Quand ta copine hurlera mon prénom !
Énervé, Scott casse son plateau sous les regards étonnées d'Allison et de Lydia. Jackson le regarde souriant tandis que Scott le regarde énervé. Jackson croque de nouveau sa pomme.
Piscine :
Allison et Jackson nagent. Ils arrivent au bout. Allison rit.
Allison : Tu m'as encore battu.
Jackson : Ouais. J'ai un avantage sur toi. Tu vois cette mâchoire ? Elle a une forme aérodynamique. Ça me permet de nager plus vite.
Ils rient. Pendant ce temps, Scott aperçoit Allison et Jackson dans l'eau. Il ouvre son sac qui est dans les tribunes.
Jackson : Tu viens voir le match, ce soir ?
Allison : J'crois pas, non.
Jackson : T'as pas le choix ! Faut que tu viennes. On va gagner et on sera en demi-finale. C'est pas à cause de Scott ? Me dis pas ça.
Allison : J'ai peur que ça fasse un peu bizarre.
Jackson : Mais il est ok, avec ça. J't'assure. Il m'a même demandé si tu venais voir le match.
Scott entend Jackson parler.
Jackson : Et il espérait justement que ça ne te poserait pas de problème. C'est ce qu'il m'a dit.
Scott : C'est faux !
Allison : C'est vrai ?
Jackson : Ouais. Tu sais, c'est un mec bien. Tu peux pas complètement le détester. Bon, ok, c'est évident qu'il est un peu immature pour sortir avec une fille comme toi mais franchement, tu peux pas lui reprocher d'avoir essayé.
Elle rigole. Il la gicle et elle lui met la tête sous l'eau. Scott ferme le sac sans rien avoir trouvé dedans. Jackson met une serviette autour d'Allison et partent. Scott regarde.
Couloir du lycée :
Jackson marche en souriant.
Lydia : Jackson ! Ce petit message. C'était absolument pas drôle.
Jackson : Oh, en faite j’essayais pas d'être drôle. J'aurais mis « haha » à la fin. Et tu vois, y a pas de « ha ha ».
Lydia : « Lydia, s'il te plaît rends-moi le double de mes clefs le plus vite possible. Puisqu'on sort plus ensemble ».
Jackson : Tu les as pas perdues ?
Lydia : Tu peux me dire ce que ça signifie ?
Jackson : Écoute, Lydia. Je me prépare à de gros changements alors j'ai décidé de larguer quelques points morts dans ma vie. Et toi, tu es le plus mort de tous.
Lydia : T'es en train de rompre avec moi ?
Jackson : J'te plaque. Où si tu préfères... Je fais le grand ménage.
Lydia : Larguer par le co-capitaine de l'équipe de cross. Je me demande combien de minutes il faudra pour m'en remettre ?! Non, pas des minutes ! Plutôt des secondes !
Chambre de Stiles :
Stiles entre et s'installe sur son ordi. Derek est derrière.
Shérif : Stiles !
Stiles : Yo... Derek ?
Derek fait signe de se taire car son père arrive. Stiles se précipite vers sa porte et la pousse un peu.
Stiles : Papa ?
Shérif : Qu'est-ce que t'as dit ?
Stiles : Quoi ? J'ai dit « Yo... Papa ».
Shérif : Euh... Je dois sortir, j'ai quelque chose à faire mais je te promets... que je serais là ce soir pour voir ton premier match.
Stiles : Mon premier match ? D'accord, c'est super gentil. Euh... C'est génial.
Shérif : Je suis très content pour toi. Et j'suis vraiment fière de toi.
Stiles : Merci. Moi aussi, j'suis très content et franchement, j'suis fier de moi.
Shérif : Alors ils vont vraiment te faire jouer ce soir ?
Stiles : Ouais. J'ai été sélectionné. Super.
Shérif : J'suis très fier.
Stiles : Moi aussi, j'suis fier. J'suis trop fier, c'est super. Oh !
Il le sert dans ses bras.
Stiles : Câlin. Câlin, câlin.
Shérif : A tout à l'heure.
Stiles : A +.
Stiles est soulagé et il rentre dans sa chambre. Derek le plaque contre la porte.
Derek : J'te préviens, tu dis un seul mot...
Stiles : Du genre : « Papa, Derek Hale est dans ma chambre. Prends ton flingue » ? Voilà, c'est mieux. C'est toi le fugitif et t'es chez moi. Alors tu suis mes règles, mon pote.
Il lui tire sa veste et Stiles fait pareil. Derek approche sa tête vers lui.
Stiles : Ah, c'est pas vrai !
Derek : Scott n'a pas eu le pendentif.
Stiles : Non, pas encore. Il y travaille. Mais on peut peut-être essayer autre chose. La nuit où on était coincés dans le lycée, Scott a Allison lui demandant de venir.
Derek : Et alors ?
Stiles : Alors c'était pas Scott !
Derek : Tu peux trouver qui l'a envoyé ?
Stiles : Non, pas moi. Mais je connais quelqu'un qui peut le faire.
Chambre d'Allison :
Scott entre par la fenêtre qui est entre ouvert. Il regarde si il trouve le pendentif.
Chambre de Stiles :
Danny : Tu veux que je fasse quoi ?
Stiles : Tracer un sms.
Danny : J'suis venu ici pour bosser la chimie. C'est ce que les binômes doivent faire.
Stiles : Je te promets qu'on va s'y mettre dès qu'on aura tracé ce message.
Danny : Qu'est-ce qu'il te fait croire que je sais le faire ?
Stiles : Eh ben... J'ai regardé ton dossier chez les flics. Alors...
Danny : Mais... J'avais 13 ans. Toutes les charges ont été abandonnées.
Stiles : Ok.
Danny : C'est non ! On va bosser !
Stiles : Rooh, merde !
Stiles râle. Danny regarde derrière et voit Derek.
Danny : C'est qui, déjà ?
Stiles : Lui ? C'est mon cousin... Miguel.
Danny : C'est... du sang sur son tee-shirt ?
Stiles : Ouais, ouais. Ça lui arrive parfois... Il saigne du nez, c'est terrible ! Euh... Miguel ? J't'ai dit que tu pouvais emprunter un de mes tee-shirts.
Derek ferme son livre et enlève son tee-shirt.
Stiles : Donc, j'te disais : on sait tous les deux que tu peux le faire. T'es capable de tracer un sms. Après, on devrait...
Derek : Stiles !
Stiles : Ouais ?
Derek : Ton tee-shirt ! Trop petit !
Stiles : Eh ben... T'as qu'a en essayé un autre ! Désolé. Hé ! Il est pas mal, non ? Qu'est-ce que t'en penses de lui ?
Danny : Hein ?
Stiles : Le tee-shirt !
Danny : Je sais pas. C'est pas vraiment sa couleur.
Stiles : On joue pas dans la même catégorie mais on peut trouver un arrangement, mon petit Danny.
Danny : T'es qu'une pourriture !
Stiles : Ouais, je sais. Ça m'empêche de dormir la nuit. Bref, pour ce sms...
Derek : Stiles ! Tee-shirt, trop petit !
Danny : Il me faut le fournisseur d'accès, le numéro et la date d'envoi.
Stiles : Ouais !
Chambre d'Allison :
Scott ne trouve pas le pendentif. Il trouve le ticket de Bowling avec marquer derrière « Premier rendez-vous avec Scott ». Il s'assoit. Il trouve le pendentif dans un bouquin. Il remarque que dans le bouquin, des mots sont entourés. Ce sont les mots « légende », « montres mythiques » et « loup-garou ».
Ne comprenant pas le mot, Scott recherche sur son téléphone à l'aide du translator le mot « loup-garou » et découvre que c'est le mot « were wolf ». Il ferme le bouquin et sort par la fenêtre.
Chambre de Stiles :
Danny : Voilà ! Le sms a été envoyé d'un ordi. Celui-là.
Derek : Il est enregistré à ce compte d'utilisateur ?
Stiles : Non, non, non, non. J'y crois pas ! C'est pas possible !
Le sms a été envoyé de l’hôpital depuis l'ordinateur de Melissa McCall.
Dehors :
Scott saute du toit. Il prend son vélo.
Chris : Scott ?
Chris sourit. Il l'invite à entrer chez lui.
Maison des Argent :
Chris : Allison devrait être là dans quelques minutes. Ça lui arrive de temps en temps d'aller faire un jogging après les cours.
Scott : Vous savez... En faite, je devrais peut-être y aller. J'ai un match de cross, ce soir.
Chris : Tu veux boire quelque chose ? J'vais prendre une bière.
Scott : Euh... Vous avez plus besoin de me tester. Votre fille m'a largué.
Chris : C'était pas un test. Et je suis désolé. Les amours de lycée. La flamme est vive mais elle est brève. Sers-toi.
Scott : Non, c'est bon. J'vous remercie.
Chris : Y a une question que j'aimerais te poser, Scott. Comment tu connais Derek Hale ?
Scott : Euh... Qui ?
Dans la forêt :
Allison court. Elle aperçoit la maison de Derek.
Maison de Derek :
Elle entre et regarde autour. Par terre, elle voit des griffures dans le bois. Kate est là et Allison crie.
Kate : Ah, on peut dire que t'as de sacré poumons, toi !
Allison : Tu m'as suivie jusqu'ici ?
Kate : Eh ben... Tu ne peux quand même pas m'en vouloir de m'inquiéter pour ma nièce préférée, non ? Si tu me disais ce que tu cherches.
Allison : Je sais pas. Quelque chose. N'importe quoi.
Kate : Tu veux dire des réponses à des questions qui te hantent ? Comme...
Allison : Pourquoi Derek voulait nous tuer ?
Kate : Il suffit de regarder l'état de cette maison. Imagine, si ton père et moi avions été piéger dans cet endroit. Ça pourrait provoquer de drôle de choses dans ta tête, tu crois pas ?
Allison : Ça ne ferait pas de moi une tueuse psychopathe.
Kate : T'as pas besoin d'être psychopathe pour être une tueuse. Il te faut juste... une raison. Et il arrive même parfois... que tu te surprennes toi-même. Qu'est-ce que tu veux, Allison ?
Allison : Je veux pas avoir peur ! L'autre nuit, quand j'étais au lycée. Je me suis sentie tellement faible comme si j'attendais désespérément que quelqu'un vienne à mon secours. Je déteste ce sentiment ! Je veux me sentir plus forte que ça. Je veux me sentir puissante !
Kate : Hum... Allison, si tu pouvais me donner un peu de temps. J'te demande juste de me faire confiance. Sois patiente. J'crois que je peux te donner exactement ce que tu veux.
Elle part.
Salon des Argent :
Chris : Allison m'a dit qu'elle t'avait vu parler à Derek. Tu ne crois pas que c'est assez troublant ? Qu'est-ce que tu en dis, Scott ? Tu parles à quelqu'un qu'on a accusé de meurtre.
Scott : C'est pas comme si j'étais la seule personne à le connaître.
Chris : Mais tu es le seul qui discute avec lui.
Scott : Pourquoi toutes ces questions ? Comme si j'avais fait quelque chose de mal.
Chris : C'est le cas ? Tu n'as pas de raison d'avoir peur de moi. Il faut que tu comprennes...
Allison arrive et écoute.
Chris : Que la seule chose qui me préoccupe, c'est la santé de ma fille, d'accord ?
Scott : Vous allez me croire si je vous dis que c'est pareil pour moi ? C'est la seule chose à laquelle je pense. Quand on était enfermés dans le lycée, l'autre nuit. Toutes les décisions que j'ai prises, toutes les choses que j'ai pu faire. C'était uniquement pour protéger votre fille.
Chris : Tu devrais y'aller. Ne soit pas en retard pour ton match.
Il part sans remarquer la présence d'Allison.
Terrain/ Devant l’hôpital, voiture de Stiles :
Scott (au téléphone) : T'as reçu la photo ?
Stiles (au téléphone) : Ouais. Ça ressemble au dessin.
Derek (au téléphone) : Y a quelque chose sur l'autre face ? Il doit y avoir quelque chose. Une inscription, un système d'ouverture.
Stiles : Mon bras !
Scott (au téléphone) : Non, ce truc est plat. Et non, il s'ouvre pas. Y a rien. À l'intérieur, dessus, autour, y a rien. Mais t'es où, Stiles ? Tu devrais être là ! Tu joues ce soir.
Bobby : Où est passé Bilinski ?
Scott (au téléphone) : Mec, t'as aucune chance de jouer si t'es pas là quand on commence.
Stiles (au téléphone) : Je sais. Écoute, si tu vois mon père, tu peux lui dire que... Dis-lui que je serais un petit peu en retard, d'accord ? Ok, merci.
Derek : T'y sera jamais.
Stiles : Ouais, je sais.
Derek : Et tu lui as pas dit pour sa mère, non plus.
Stiles : Pas tant qu'on sera pas la vérité.
Derek : A ce propos, il reste une dernière chose.
Stiles : Ouais ?
Il lui prend la tête et la pousse contre le volant.
Stiles : Ah, mais qu'est-ce que tu fous ?
Derek : Tu sais très bien pourquoi j'ai fait ça ! Vas-y. Sors, allez !
Terrain :
Jackson arrive et s'assoit à côté de Scott.
Jackson : C'est la morsure qui t'as fait ça ?
Scott : Ouais.
Jackson : Alors c'est facile.
Scott : Non, ça l'est pas. Et c'est pas moi qui peut te le faire. J'peux rien pour toi. Il faut que ce soit un Alpha.
Jackson : Eh ben... T'as qu'a allé le chercher.
Scott : Écoute, je sais même pas qui c'est. J'en ai aucune idée. Crois-moi. Toute cette histoire est beaucoup plus compliquée que tu ne le penses parce qu'il y a aussi... Y a les autres. Enfin, y a les chasseurs.
Jackson : Euh... Quoi ? Des chasseurs de quoi ?
Scott : Des chasseurs de loup-garou.
Jackson : Oh, c'est pas vrai ! Arrête ! Tu te fous de moi ?
Scott : Non, je suis sérieux, pauvre crétin. Ils sont tous une famille. Ils ont tous des fusils assauts. Tu comprends, mon pote ? Des fusils d'assauts !
Il regarde derrière et Jackson fait pareil. Il voit la famille Argent.
Jackson : C'est eux ?
Scott : Quoi ? Non, non.
Jackson : Mais oui, bien sûr, tout s'explique. Allison Argent. C'est pas vrai, tu l'as connais depuis tout ce temps et tu lui as jamais demandé ? Son nom de famille, idiot !
Scott : Quoi ?
Jackson : Tu te souviens ? Elle a des origines françaises. Tu vois pas d'où ça vient « argent » ? Argent. Les balles en argents, ça te dit rien ?
Hôpital :
Stiles (au téléphone) : Non, j'te dis que je la trouvais pas.
Derek (au téléphone) : Demande Jennifer, elle s'est occupée de mon oncle.
Stiles (au téléphone) : Y a personne. Il est pas là, non plus.
Derek (au téléphone) : Quoi ?
Stiles (au téléphone) : Ton oncle est pas là. Il est parti.
Derek (au téléphone) : Va-t'en, Stiles ! Sors de là, maintenant! C'est lui ! C'est l'Alpha ! Va-t'en, tout de suite !
Peter : Tu dois être Stiles.
Jennifer : Qu'est-ce que vous faites ici ? Ce n'est plus l'heure des visites.
Stiles : Alors vous... Et lui... C'est vous qui... Oh, c'est pas vrai ! Et lui... Oh, ça veut dire que je vais mourir ? Je vais mourir !
Derek arrive et frappe l’infirmière.
Peter : Ça, c'est vraiment pas gentil. C'est mon infirmière.
Derek : C'est une dangereuse psychopathe qui t'aide à tuer des gens. Toi, va-t'en !
Stiles : Oh non ! Oh, merde ! Ça recommence.
Peter : Tu crois que j'ai tué Laura intentionnellement ? Un membre de ma propre famille.
Derek se transforme et saute sur Peter mais celui-ci le plaque contre le mur. Stiles s'enfuit, s'arrête devant l'infirmière et part. Peter prend Derek par le coup.
Peter : Mon esprit, ma personnalité ont littéralement été brûlés dans cet incendie. Si je l'ai tué, c'était pas instinct de survie.
Il le lâche et prend des clefs dans la poche de Jennifer.
Derek : Tu veux qu'on te pardonne ?
Derek le frappe et Peter aussi.
Peter : Je veux qu'on me comprenne. Est-ce que tu as la moindre idée... de ce qu'a été ma vie pendant ces dernières années ? Une guérison lente, cellule par cellule. Et encore plus lent encore le retour à la conscience. Oui. Être un Alpha, le devenir grâce à Laura, m'a poussé à tenir pendant le processus de ma guérison. J'peux rien y faire.
Derek se bat. Peter l'arrête et lui traque les doigts.
Peter : J'ai essayé de te dire ce qu'il se passait. J'ai essayé de te prévenir.
Il le jette contre la vitre. Derek rampe et Peter le suit.
Salle de cours :
Arians : Ça s'est passé il y a six ans. Et pour ma défense, c'était avant que je devienne sobre.
Shérif : Écoutez, je dois insister au match de mon fils. Alors ça serait bien si on pourrait aller directement à l'essentiel.
Arians : Je l'ai connu dans un bar. On a bu plusieurs verres. Pas mal de verres. Elle m'a demandé ce que je fessais et elle a continuée à me poser des questions. Vous avez une idée de ce que ça fait ? De pouvoir discuter avec quelqu'un qui est vraiment intéressé par la chimie. Quand on a tous les jours ces regards vides en face de soi.
Shérif : Aux faits.
Arians : Comme je vous le disais. J'ai parlé. Elle m'a entraîné sur des sujets fascinants. Comment on peut faire fondre la serrure d'un coffre de banque. Comment on peut dissoudre un corps humain et effacer toutes traces d'un meurtre.
Shérif : Comment déclenché un feu, sans se faire accuser ?
Arians : Huit jours après, la maison des Hale était en cendres.
Shérif : Vous auriez pu aller voir la police.
Arians : Et être accusé de complicité ? Ma carrière d'enseignant était fini.
Shérif : Vous ne savez ni son nom, ni d'où elle venait ?
Arians : Non. Laura Hale m'a posée la même question. Tout ce que je peux faire c'est vous donnez ce que j'ai montré à Laura.
Il dessine le dessin du pendentif d'Allison.
Shérif : Qu'est-ce que c'est ?
Arians : C'est ce qui était représenté sur le collier que la fille portait. Il y avait ce symbole. Je lui ai demandé ce que c'était. Elle m'a dit que c'était un truc de famille. Vous trouvez la fille qui porte ça. Vous avez votre incendiaire.
Shérif : La meurtrière.
Arians : Pardon ?
Shérif : C'était un incendie volontaire. Cette fille est une meurtrière.
Hôpital :
Derek continue de ramper. Il reprend son souffle.
Peter : Je voulais attendre un peu pour que ce soit plus théâtral. Mais...
Il se regarde dans le miroir. Il le tourne et sa cicatrice disparaît.
Peter : Quand on est aussi beau. Pourquoi attendre ? Derek, tu dois me laisser une chance de t'expliquer. Après tout, nous sommes de la même famille.
Terrain :
Bobby : Voilà exactement ce que j'aime voir. Des rivaux qui sont en train de devenir des alliés. Il n'y a pas de « moi » dans une équipe, pas vrai ?
Scott : Si, y en a, coach.
Bobby : Très bien, l'intello. Et qu'est-ce que tu dis de ça ? Pas de « A » en éco. Si vous ne gagniez pas ce soir. Ça vous va ? Hein ? Parfait.
Scott : Alors qu'est-ce que tu vas faire ?
Jackson : Eh bien... J'te donne une chance de me donner ce que je veux. Tu as trois jours, ok ?
Scott : Quoi ?
Jackson : 72 heures. C'est tout ce que t'as, Scott. 72 heures.
Scott : Et si jamais j'y arrive pas ?
Jackson : Oh ! C'est pas bien, McCall. C'est pas une attitude de gagnant.
Bobby : Allez, on se rassemble ! C'est le grand soir ! Vous y êtes ?
Le Shérif arrive mais il ne voit pas son fils.
Bobby : On se concentre. On a pas le droit à l'erreur, compris ?
Allison : Celui-là, c'est Jackson.
Kate : Oh, canon ! Oh, si j'étais encore au lycée... Où même juste une prof remplaçante.
Allison : Tu penses vraiment qu'à ça.
Kate : Tu devrais déjà être sous le coup, ma belle.
Bobby : Allez, les gars !
Kate voit la griffure de Jackson sur son cou.
Kate : Chris, tu te souviens quand on a parlé d'un deuxième bêta ?
Scott entend Kate parler.
Kate : Plus jeune.
Chris : Ouais.
Kate : On peut être transformé par une griffure ?
Chris : Si les griffes s'enfoncent profondément. C'est possible.
Kate : Jusqu'où celles-ci ont pu aller ?
Bobby : Vous êtes les meilleurs ! Vous pouvez pas me décevoir ! Maintenant, dites-le, que tout le monde puissent l'entendre ! Vos mains.
Joueurs : Ouais, on va gagner ! On va gagner !
Bobby : Qui sommes-nous ?
Joueurs : On est les joueurs de la crosse !
Bobby : Super, sur le terrain, allez !
Tout le monde hurlent alors que Scott ne bouge pas.